Motard victime de la route avec paralysie du plexus brachial. Accident le 11 octobre 2005
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Mon histoire :


Je me présente, je m'appelle Cédric, la moto est ma vraie passion, que ce soit pour me rendre au boulot ou pour me promener, c'est le moyen de déplacement idéal. Ma seconde passion, les circuits en compagnie de mes potes de l'association Traject'Moto.

Nos nombreuses sorties nous ont emmenées sur divers circuits comme pour le plus prestigieux (à mon avis) Magny-Cours mais aussi Hockenheim, Ledenon, Lurcy-Levis,Dijon Presnois et L'Anneau du Rhin.


moi moi moi


Notre association : http://www.trajectmoto.com

Notre partenaire : http://www.Steil Racing.de



moi moi moi




En tant que membre de l'association Traject'Moto, j'aidais à l'organisation de toutes ces sorties. Mais être membre, ne consiste pas seulement à rouler à moto, il y a toute une structure à gérer, chose que notre président Mr WUST accomplit superbement. De plus, c'est aussi très instructif au niveau mécanique, cela nous apprenait à connaitre la moto, au niveau du pilotage ou des réglages de la partie cycle. Cela devrait être obligatoire comme formation, cela éviterait que les jeunes prennent la route pour un circuit.

http://www.Magny-Cours.com
http:// www.Hockenheimring-shop.com
http://www.Ledenon.com 1'36"
http://www.circuit-Lurcy-Levis.com
http://www.Anneau-du-Rhin.com1'26"
http://www.circuit Dijon-prenois.com


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Et du jour au lendemain,


L' accident :

Le 11 octobre 2005 à 6h30, par un épais brouillard, je quittais ma copine, pour me rendre à mon appartement et récupérer mon véhicule de fonction. C'était une journée très importante pour moi car j'avais l'installation d'un mini réseau câblé à effectuer dans un hôpital et j'étais fier d'avoir décroché ce contrat. Je monte sur ma bécane, je roule doucement, sors de la ville, arrive en forêt et...


explosion tout

... puis plus rien. Jusqu'à la période de Noël, je ne me souviens de rien suite à mon coma de trois semaines. Donc octobre à décembre 2005, j'ai zappé toute une période de ma vie. Plus aucun souvenir. Les médecins ne se prononçaient pas vu les lourds traumatismes. Au début ils pensaient à une hémiplégie gauche, mais le diagnostic a évolué. Je me suis réveillé allongé dans une chambre d'hôpital, ne pouvant me lever pendant de longues semaines. Merci !!!!!!!!.


couché moi

Au cours des visites quotidiennes de mon amie et de ma famille, ils me rapportèrent ce qu'il s'était passé. La chance que j'ai eu ( dans la malchance ) c'est qu'un véhicule de la DDE suivait et a pu à ce moment gérer la circulation ( merci à la DDE ), puis la police a fermé la route, le temps qu'ils m'évacuent, et qu'ils prennent le témoignage des personnes qui se faisaient doubler ( merci à eux ).


photo photo voiture

En fait, un jeune conducteur sous stupéfiant dépassait une voiture sans visibilité. Au moment où j'arrive, il en dépassait une deuxième et se dit que je suis encore loin. Et là paf !!!! J'étais tout près, mais il ne m'a pas vu, normal quand on connaît les résultats sanguins !!!!!! Aux dires des policiers, se serait moi qui aurais essayé de l'éviter, il ne manquait vraiment pas grand chose pour que je passe !!!!!


stoned boum,

Choc quasi frontal voiture contre moto, la vitesse de la voiture retenue par la police était de 110 Km/h, et pour moi en moto 70 Km/h. Résultat : Le jeune, fautif à 100%, a eu quelques petits bobos alors que moi, en moto, j'ai fait on vol plané de 43 mètres après avoir percuté la voiture avec ma hanche et le moment ou j'ai atterri ( heureusement que j'avais un casque, une veste en cuir, des gants, et une protection dorsale et là je cite mon père : "Il faut toujours bien s'habiller quand on roule en moto", et il avait raison de me forcer la main, merci à lui car c'est la seule protection avant le macadam). Alors les gars en T-shirt, même pour faire 500 m, on s'habille !!! OK. Au moment du choc, ma main gauche a été coincé entre la poignée et l'embrayage. Mon bras a subi un tel étirement que les nerfs qui permettent au bras de bouger se sont arrachés à la racine. Un peu plus, et c'était mon bras entier qui s'arrachait. Ensuite, j'ai été réanimé par les pompiers (Merci à eux) pour qu'ils puissent me transporter vers le CHU d'Hautepierre : deux nuits entre la vie et la mort puis trois semaines de coma. Bilan : mon artère fémorale avait été sectionnée, hémorragie interne, hanche gauche fracturée en plusieurs morceaux ( radios ci-jointes ) ainsi que le nerf sciatique très endommagé, grosse entorse à la cheville gauche, ligaments du genoux complètement étirés, importante plaie ouverte, multiples hématomes à la main gauche, presque tous les nerfs du bras arrachés à la racine ( plexus brachial ), un lourd traumatisme crânien et le décollement de la plèvre au niveau de la cage thoracique ( pneumothorax )...

L'hospitalisation :

Donc j'arrive à Hautepierre dans le service de réanimation où l'on intube et branche sur des machines pour que je puisse respirer et pour surveiller ma fréquence cardiaque. J'ai également été transfusé à deux reprises, et en plus de tous mes malheurs j'ai attrapé un staphylocoque doré. J'y reste pendant un mois avec des visites chronométrées et pas plus de deux personnes à la fois. Je m'excuse pour les personnes qui sont venues me voir à cette période là, je ne m'en souviens plus, j'étais conscient mais "ailleurs", ce n'était pas le vrai "moi".

Il n'y a que les personnes de mon entourage qui peuvent me raconter ce qu'il s'est passé. Entre les différents moments où j'essayais de m'échapper des services dans lesquels j'étais enfermé et ceux où ils durent m'attacher à mon lit, je ne me rendais pas compte de mes blessures. Ma hanche était fracturée et il m'était impossible de marcher, il fallait attendre la consolidation. Suite au traumatisme crânien, je racontais n'importe quoi, dix fois la même chose. C'était le plus difficile à accepter pour la famille.

Ensuite je suis transféré au centre de rééducation fonctionnelle Le Clémenceau, dans lequel je suis suivi pendant neuf mois. J'y apprend à passer de mon lit au fauteuil roulant, à faire les choses courantes de la vie à un seul bras, à re-faire fonctionner correctement mon cerveau et surtout ma mémoire... et enfin après de longues semaines à réapprendre à "marcher".


radio radio radio

Se sont également enchaînées plusieurs autres opérations. Le médecin qui a opéré ma hanche et le cotyle a fait le maximum et a réussi tant bien que mal à ré assembler tous les morceaux. Ce ré-assemblage à été possible grâce à un fixateur externe et grace à une deuxième opération où l'on a utilisé des plaques. Ensuite il s'est attaqué à l'opération de l'avant bras ou les deux os étaient fracturés. Quelques mois de rééducation plus tard j'ai pu me faire opérer de mon bras paralysé. Je suis resté dix heures dans la salle d'opération où a été tenté une opération délicate : celle du plexus brachial pour essayer de reconnecter deux nerfs, mais la reconnection d'un seul a été possible. D'autres opérations suivront encore, les médecins attendent pour poursuivre.

En attendant, j'ai des douleurs neurologiques qui font extrêmement mal. Pendant la repousse des nerfs, des informations de douleurs sont envoyées à mon cerveau et sont interprétées comme des décharges électriques ou des brûlures. Tous cela parce que les nerfs ne sont plus connectés. Et c'est très fatiguant, tous les jours, sans relâche sauf quand elles me laissent dormir un petit peu. C'est usant à la longue. Même si je prends des médicaments trois fois par jour. Et cela m'énerve davantage, c'est parfois la petite goutte qui fait déborder le vase.

Ma vie :

Voilà mon histoire en ce qui concerne la collision à proprement dit. Un petit récit de ma vie avant ce moment là : 29 ans, jeune, à la fleur de l'âge, licencié de basket-ball depuis 15 années et évoluant en promotion d'honneur, pratiquant le footing régulièrement ( 38' les 10 km ), un petit peu de musculation pour s'entretenir, la natation que j'ai pratiquée plus jeune pendant 10 années, l'ensemble de ces activités m'amena en championnat de France de triathlon étant plus jeune.

article

Secouriste confirmé, examen de premier secours AFPS, secouriste en équipe CFAPSE, diplôme contre les feux de forets FDF1 et SD( Sauvetage Déblaiement) sont des diplômes de secouriste que j'ai obtenu à l' Unité d' Instruction et d' Intervention de la Sécurité Civile N° 7de Brignoles (U.I.I.S.C.7). Donc ce que je viens d'énumérer, à un seul bras c'est foutu, perdu. Quinze ans d'efforts anéantis. Re-re-merci !!!!!!!


Unité d' Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile N°7 de Brignoles



moi diplome diplome medaille




Mon ressenti :

Au niveau de la loi, qu'est ce qu'elle est mal foutue !!! J'ai l'impression que les rôles ont été inversés. La victime devient coupable et le coupable victime. Pour m'expliquer, la personne qui a failli me tuer, a eu pour l'instant trois semaines de retrait de permis. Le matin même de l'accident ce jeune homme voulait récupérer son permis au commissariat. Après l'accident, l'agent de police lui a demandé s'il se rendait bien compte de ce qu'il avait provoqué. Mais bien sûr que NON !!! Et ce n'est pas trois ans après les faits, lors du jugement qu'il s'en rendra compte ( je pense que c'est tout de suite qu'il faut sévir ). Moi par contre j'ai eu l'interdiction de conduire pendant un an et demi ( à cause de mes séquelles physiques ). J'ai dû passer devant un examinateur de la sous-préfecture pour récupérer mon permis B avec ( véhicule aménagé) . Mes deux autres permis ont été annulés, donc perdus.

mes mon

Mais où est la justice ? On préfère me faire repasser l'examen de conduite alors que le jeune chaufeur est fautif à 100 % et il faisait n'importe quoi alors que moi je n'avais que 10 ans de conduite, 3 permis et tous mes points !!!! Ce qui me gêne aussi au niveau de la justice, c'est par rapport aux autres automobilistes, qui doivent circuler en même temps qu'un conducteur dangereux comme ça. Moi il ne pouvait plus m'atteindre, j'étais en fauteuil roulant. Mais je pensais aux autres, si demain il remettait ça, il tuerait peut être une famille entière ( je ne le souhaite à personne ) sans qu'on lui interdise quoi que ce soit. Faut-il qu'il y ait une centaine de morts pour qu'on réagisse !!!!!!!

Autres conséquences :

Pour ce qui est de mon logement, j'ai dû le résilier le bail de mon appartement et re-venir sous la responsabilité de mes parents. D'une part parce que je n'étais plus autonome en raison des séquelles physiques et mentales et d'autre part comme je ne perçois que les indemnités journalières de la sécurité sociale, c'est à dire la moitié de mon salaire ( car l'accident n'a pas été considéré comme un accident du travail ). Je ne pouvais plus assumer mon loyer. Il a fallu déménager toutes mes affaires, mais moi en fauteuil roulant ça aurait été long. Alors heureusement que mon amie, mes parents, ma soeur et son ami se sont occupés de tout. Merci à Christophe qui a mis un camion à disposition, autre grand merci à la société de Transports WALTZ. Ils ont assuré le déménagement et le stockage à gauche et à droite de toutes mes affaires.

Un an 1/2 après l'accident:

Mes semaines sont en ce moment rythmés par des séances de kinésithérapie, d'acupuncture, de rendez-vous chez mon médecin traitant, des psychologues, de réunions de grands spécialistes pour trouver des solutions à mes problèmes, des ergonomes, d'assistante sociale... Merci à vous pour l'aide apportée.

Depuis le 26 avril 2007 je cherche un véhicule automatique qu'il faudra que je fasse aménager. Les occasions sont rares en boite automatique, ou alors trop anciennes. Ce qu'il y a aussi c'est que je pourrais seulement conduire avec mon véhicule, et pas un autre. Depuis un an et demi que je ne travaille pas, allez donc demander un crédit dans une banque pour acheter une voiture neuve sans les trois dernières fiches de salaire. Je travaillais à environ 10 km de chez moi, sans transports en commun. Alors sans voiture c'est dur de reprendre le boulot et sans boulot c'est dur de s'acheter une voiture... J'avais des économies, pour un achat immobilier, alors je ne vois pas pourquoi je devrais les investir dans l'achat d'un véhicule, les provisions d'assurance sont là pour cela, et c'est la moindre des choses que l'on me doit !!!

un cercle vicieux...

J'ai aussi suivi un stage de reconversion. La formation consiste à m'initier à la création de site Web ( d'ailleurs celui ci est mon premier ). Au niveau professionnel, il y a eu aussi des bouleversements. j'étais installateur d'antennes et de paraboles. Donc grimper sur les toits, vu mon état, c'est foutu. J'ai appris la comptabilité, donc j'étais polyvalent. Je pouvais être autonome du devis jusqu'à la facturation.

Ah oui, mes parents ont pris un avocat, ils ne voulaient pas que les assurances s'arrangent entre elles. Il fallait qu'on protège mes droits et correctement. Dès mon retour à moi, j'ai pris la suite. C'est galère, quand on n'y connaît rien. Mais il faut le faire. En premier lieu pour le côté financier, une provisions pour que je puisse continuer à vivre malgré que tout a changé depuis le 11 octobre 2005. En plus, je dois me battre pour avoir des avances financières ou des subventions par rapport à l'aménagement du véhicule. Tout doit être justifié sinon rien pour vous. Tout est basé sur des barèmes, si vous dépassez un seuil, c'est rien pour vous. Mais pour moi, ma hanche et mon bras sont perdus, il n'est pas question d'argent !!!!

Conclusion :

Voilà, c'est arrivé bien plus vite que je ne pensais, souvent le danger ne vient pas de soi même, mais des autres. Et je parle en connaissance de cause, j'en ai fait des kilomètres et j'en ai eu des refus de priorités. Des "je vous ai pas vu dans le rétroviseur " ( et l'angle mort, c'est fait pour quoi ??? )... Souvent les motards ne sont pas respectés, et les gens disent " ah ces motards", mais pourquoi dépassent ils si vite ? C'est pour rester le moins longtemps possible à coté d'automobilistes qui ne connaissent pas la "moto". Depuis que j'ai eu mon permis A toute cylindrée, je fais plus attention aux motards car je sais comment se déplace une moto. J'espère qu'en ayant écris mon témoignage, cela fera réagir des personnes pour qu'elles ne fassent plus n'importe quoi sur la route ( il y'a assez de circuit pour se lâcher !!! Et prendre du plaisir sans risques ).

Heureusement que j'ai une formidable amie, son soutien durant cette épreuve a été mon moteur, sans elle et sa motivation je ne serai pas là où j'en suis aujourd'hui. Ma famille et toutes les personnes autour de moi m'ont également beaucoup soutenu, motivé et poussé à avancer ( gal schwagèr !!! ).

Si je peux aussi conseiller quelqu'un par rapport à ce type de procédure, n'hésitez pas à me contacter, je suis bien placé pour savoir que c'est dur à gérer. Cette page sera mise à jour régulièrement pour vous tenir au courant de mon évolution physique, mais aussi par rapport aux démarches juridiques en cours.

yamas77@free.fr



Journal :

A ce jour, le 2 mai 2007 : aucune sanction à part 3 semaines de retrait de permis ont été appliqué à cette personne ( enfin si j'en étais sûr !!! ). Pourtant j'ai été convoqué en gendarmerie pour qu'ils entendent ma version des faits. Le procureur de la république est donc maintenant au courant ( mais bon )... Comme ma consolidation osseuse et nerveuse n'est pas encore finie, le jugement ne pourra pas commencer. J'espère donc que cette affaire dans quelques années, sera sanctionnée par rapport au préjudice moral et physique que j'ai subi et que je vais encore devoir subir.

Le 4 septembre 2007 : Après quelques mois, petite évolution physique, j'arrive à contracter mon bisceps. Par contre le nerf sciatique de la jambe gauche n'à pas récupéré du tout. Mon pied pendouille toujours, il est à la traine. Ma hanche craque sans arrêt. Maintenant si on ne me voit pas arriver quelque part, on m'entend !!!!! Les douleurs sont de plus en plus fortes. Il y a des nuits ou je n'arrive pas à m'endormir. Nuits blanches !!!!!!!

An niveau pénal, les choses commencent enfin à bouger. Je suis convoqué au tribunal de grande instance de STRASBOURG le 18 octobre 2007 à 8h30. Donc deux ans et une semaine sans qu'il ne se passe quoi que ce soit...

Je suis aussi entré en contact avec une association que ma copine a trouvé par le biais du Net, la fédération nationnale des victimes de la route :

http://www.fnvictimesdelaroute.asso.fr

Association qui a pour but d'aider les victimes dans les différentes démarches à suivre. Le président de l'association m'a conseillé un avocat avec qui il travaille. Ils pourront m'assister au primptemps 2008 lors de l'expertise médicale que j'aurai à passer. En tout cas, les choses ont très vite évoluée au niveau pénal, en moins d'un mois, il ont fait autant que mon ancien avocat n'avait pas fait en 5.

Grâce à cela, j'ai pu commander une voiture qui devrait arriver au plus tard fin octobre, rajouter 15 jours à 3 semaines d'aménagement et voilà, je pourrai au bout de deux ans quitter le monde des piétons auquel je n'ai rien à reprocher, c'est écologique, mais pas pratique. Quand on est habitué depuis ses 18 ans à pouvoir se déplacer où on veut et quand on veut, c'est dur, même très dur. Cela devrait s'arranger. Alors, je pourrai aussi essayer de reprendre le travail . En même temps je termine ma formation internet dans le cadre de ma reconversion professionelle.

Aujourd'hui, le 18 octobre 2007, 2 ans et une semaine après l'accident, je me rends accompagné de ma copine, mes parents et ma soeur au tribunal de grande instance de Strasbourg. L'audience est à 8 heures 30. C'est aussi la journée de grève nationnale de la SNCF. Les déplacements sont très difficiles (la galère !!!!!!). Je m'y rends pour entendre de mes propres oreilles ce qui s'y dirait sans dire un seul mot. Nous ne nous sommes pas portés partie civile. C'est la deuxième fois que je rencontre la personne fautive. Madame le juge énumère toute les infractions commises. Heureusement que les témoignages recueillis décrivent bien la situation au matin du 11 octobre 2005. Madame le procureur prend la parole, se réfère aux différents textes de loi non respectés et demande comme sanction : l'annulation du permis de conduire ainsi que l'interdiction de le passer pendant 3 ans, et 18 mois de prison avec sursis. Madame le juge donne la parole à l'accusé, il reconnait à 100 % les faits qui lui sont reprochés. Il se tourne vers moi et me dit qu'il est désolé. Le verdict tombe et Madame le juge applique la sanction dite par Madame le procureur. J'avais pris une décision avec mon avocat, c'était de ne pas poursuivre davantage cette personne. Pour moi, je pense que cela ne m'aurai rien apporté de plus, et a chacun ses "peines" ! ! ! ! En une demie-heure, l'affaire pénale a été classée. Nous sortons de la salle d'audience, et quittons le tribunal. Enfin une nouvelle étape de passée.

Voilà, toute mon histoire je l’ai rédigé et continuerai à l’écrire pour que tout le monde se rende compte comment fonctionne notre système. Aussi pour que cela change pour les victimes. Mais surtout que les conducteurs reconnus fautifs à 100 % soient sanctionnés immédiatement, et pas 2 ans après ! ! ! ! !


Voilà, 6 mois ont passé. J'ai eu la voiture, je l'ai fait aménagé et j'ai rattrappé les kilomètres que je n'avais pas parcouru. J'ai eu l'impression de me voir à mes 18 ans, tout juste le permis en poche !!!. L'aménagement à été réalisé par la société KEMPF :

http://www.katalavox-france.com/


Système très au point et service de qualité. En 10 jours, tout à été monté et adapté au coloris du véhicule. Avec 6 mois d'utilisation, pas un problème !!!! Il n'y a qu'à voir :


aménagement aménagement


Maintenant je peux circuler en règles. Enfin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Pendant cette période, j'étais très occupé par ma rééducation. J'ai eu des séances de balnéothérapie qui m'on beaucoup aidé à récupérer de la force dans mon biceps. Dès que j'ai eu assez de force pour lever le bras dans l'eau, on est passé à la vitesse supérieure, c'est à dire sans eau. Et là, ma neurologue m'a conseillé un kiné avec qui elle travaille. Il effectue un travail spécifique sur le membre supérieur et inférieur. C'est à dire qu'il m'aide à faire travailler mon bras pour récupérer le plus de force possible, mais aussi le releveur de la jambe. J'ai un programme de 4 à 5 séances d'une demie-heure par semaine pendant lesquelles on travaille les muscles jusqu'à l'épuisement. On alterne entre les muscles du haut et du bas du corps. Ils fatiguent très vite, quatre à cinq répétitions et ils sont H.S. Une petite pause et ça repart. J'ai fait de nets progrès. En plus je ressent moins de douleurs lors de mes séances. Comme je sollicite certains nerfs, ils envoient "sûrement" une information à mon cerveau qui lui interprète celà comme si tout allait bien. Je devrais donc tout le temps contracter mes muscles pour ne pas avoir "mal" !!!!!!! Pas évident !!!!



Mis à jour le :
19 mai 2008